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L’origine des viandes étendue aux produits transformés

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  • Dernière modification de la publication :25 novembre 2024
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Dans une démarche visant à renforcer la transparence dans le secteur alimentaire, un décret publié au Journal officiel ce lundi 4 mars 2024 impose désormais aux restaurants et cantines françaises d’afficher l’origine des viandes utilisées dans leurs produits transformés. Cette obligation, qui entre en vigueur dès aujourd’hui, concerne non seulement les établissements traditionnels, mais également ceux proposant des plats à emporter ou à livrer comme par exemple les « dark kitchens ».

Cette mesure répond à une demande de longue date émanant des professionnels de l’élevage, visant à favoriser l’origine France des produits carnés.

Conformément à la loi Egalim 2, qui vise à protéger la rémunération des agriculteurs, ce décret s’applique aux viandes bovines, porcines, ovines et de volailles déjà préparées ou cuisinées, telles que les nuggets et le jambon.

L’étiquetage des viandes achetées crues fait l’objet d’un décret distinct, mais complémentaire. Selon le Journal officiel, ses dispositions étaient initialement applicables jusqu’au 29 février et devraient être prolongées.

Le gouvernement, dans le cadre de son plan de « reconquête de notre souveraineté sur l’élevage », a présenté cette extension de l’affichage obligatoire de l’origine des produits transformés lors du récent Salon international de l’agriculture. Cette annonce fait suite au mouvement de colère des agriculteurs en janvier.

Concrètement, le décret exige que les restaurateurs informent les consommateurs sur l’origine des viandes utilisées en tant qu’ingrédients de manière « visible, lisible et distincte ». L’affichage doit faire la distinction entre les situations où la naissance, l’élevage et l’abattage de l’animal ont lieu dans le même pays, et celles où ces étapes se déroulent dans des pays différents.

En cas de non-respect de cette nouvelle obligation, les contrevenants s’exposent à des amendes administratives, dont le montant ne peut excéder 1 500 euros pour une personne physique et 7 500 euros pour une personne morale.

Cette mesure vise à offrir aux consommateurs une information claire sur l’origine des viandes, favorisant ainsi une consommation éthique et responsable, tout en soutenant l’agriculture locale.

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